Mardi 31 mars 2009 à 23:10

Quand au fil des jours je m'apperçois que j'aime de plus en plus regarder leurs courbes, les détailler de haut en bas. Sentir leur parfum enivrer mes sens, pratiquement pouvoir ressentir la douceur de leurs gestes, leurs attitudes sensuelles parfois. Avoir envie de glisser un doigt sur leur poignet, juste pour vérifier si leur peau est aussi douce qu'elle n'y paraît. Entendre leur rire provoquant, aguichant, leurs regards attirants. Ce talent de séduction, qui fait effet sur moi.

 

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Avoir des frissons lorsque ma peau est effleurée par ses doigts, me sentir bouillonner de désire à l'affût de ses gestes. Ne pas résister à ses lèvres contre les miennes, douce volupté tant attendue. Son parfum qui s'infiltre dans chaque cellule de mon corps, je ne le contrôle plus. Je suis ennivrée, je n'ai aucune envie de reculer, je n'ai aucun doute. Effleurer d'un doigt chaque courbe de son corps. Son cou qui s'offre à ma bouche, à mes baisers, ses soupirs entre les miens. Submergée de frissons, mes doigts dans ses cheveux, on ne touche plus terre. La sensualité de ses gestes me rend folle, la douceur de ses baisers m'exalte. Aucun doute possible, aucun doute en moi, c'est ma voie. C'est mes choix, mes désirs, mes envies.
Eclairée par à peine des rayons de lune, je dévore son corps du regard, posant mes mains ci et là, posant ma bouche sur chacun de ses frissons. Désireuse d'en faire naître toujours plus.
Elle est mienne, je suis sienne, nous ne faisons plus qu'une au creux de la nuit, même le temps semble s'être arrêté au sein de ses bras. Son regard se fond dans le mien, et nos sourires s'échangent comme nos baisers, passionnés d'amour. Dévorées par l'envie, la douceur ne s'oublie pas, la gêne s'envole, tout se dévoile. Nos étreintes sont pures, aucune appréhension, juste de l'amour, de la sincérité, juste nous deux et nous oublions le reste. Nous nous aimons.

 

Je suis homosexuelle. Les courbes des femmes me rendent dingue. Ses courbes à Elle me passionnent. La subtile différence se trouve là. Certaines femmes m'attirent, Elle je la désire. D'autres femmes me font sourire, Elle me fait rire. Les inconnues me font hausser un sourcil contemplatif, Elle je la regarde sans sourciller...

Je l'aime.

Ecrit par Playground.Love

Mardi 31 mars 2009 à 23:07

Cette chanson me vient à l'esprit en ce jour funeste. Tu es partit ce matin, je ne m'y attendais pas. Ou plutôt, je ne voulais pas m'y attendre. Tu as été celui avec qui j'avais le plus d'affinité. Ton humour nul, ben moi je le trouvais super... C'est nul, j'ai plein de regrets. J'ai même pas pu te dire au revoir, parce que je suis partie tout l'été, quand je suis revenue je t'ai pas vu. J'allais mes week-end chez Papy pour te voir, mais t'étais pas là. Jamais. Et je me suis pas déplacée jusque chez toi, peut-être que j'aurais dû. Mais au fond j'avais pas envie de te voir, car je savais l'était dans lequel tu te trouvais et ça me brisait le cœur. Ça n'était qu'une question de temps. Tout n'est qu'une question de temps. Mais tu vas me manquer, c'est sûr... C'était toi et ton humour à deux balles, et ton rire qu'on entendait si souvent aux repas de famille. Le meilleur nouvel an que j'ai passé c'est celui où tu es venu squatter notre canapé, on a rien fait ce soir là, on a juste rigolé. Et c'était super.

Il y 8ans (peut-être moins ou plus, je me souviens plus), tu as perdu ta femme. Ta vie, tout ce que tu avais de plus cher. Elle s'en est allée, là où elle était le mieux. J'ai mis du temps à m'en relever, j'ai pleuré, des semaines, et encore aujourd'hui je regrette qu'elle soit partie, je le regrette de tout mon cœur... Mais toi tu ne t'en es jamais remis et je savais que jamais tu ne t'en remettrais. Et depuis ce jour de Mars, je t'ai vu dépérir, jusqu'à ne plus te nourrir. Maman et moi venions te faire tes repas de midi, pour que tu avales quelque chose. Mais je pense que tu n'avais plus envie de goûter à la vie, celle qui t'avais repris ta moitié.

Aujourd'hui c'est ton jour, le jour de ta mort. Tu es partit, là où tu es bien mieux. Et même si tu laisses derrière toi des enfants mortes de chagrin... Même si tu me laisses derrière toi, morte de chagrin, je sais que c'est ce qu'il te fallait. Je sais que tu souffrais, je pensais souvent à toi, je me disais que tu ne "la ferais plus longue". Et voilà, c'est ce matin 5 octobre que tu as décidé de t'éclipser silencieusement. Dans cette chambre d'hôpital, où je ne savais même pas que tu te trouvais, tu t'en es allé. Mais moi je t'en veux pas, c'est ce putain de cancer qui t'a bouffé. Je l'ai toujours sû que tu l'avais cet enculé de merde de cancer. Et toi aussi tu le savais, c'est pour ça que tu refusais des examens...  De toute façon on aurait pu rien faire, c'était trop tard. Repose en Paix.

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"But all that I know is I'm breathing.
All i can do is keep breathing.
All we can do is keep breathing now
".

Ecrit par Playground.Love

Mardi 31 mars 2009 à 23:03

Je n'ai cessé de penser à Elle aujourd'hui. Une pensée continue, où chaque mot me rapportait à elle. Certains parlent du bonheur comme d'une chose inaccessible, une chose que l'on doit se forcer à trouver. Certains en parlent comme si c'était une plaie, que seuls les vainards peuvent apprivoiser. Ils désespèrent d'un jour le croiser. J'ai appris à mes dépends que le bonheur n'est pas cette chose que l'on cherche sans s'arrêter, mais la chose qui est avec vous au quotidient et que vous ne voyez pas encore. Le Bonheur, avec un grand B, c'est un peu comme l'Amour, avec un grand A, qui vous tombe dessus sans l'attendre.

Le bonheur c'est se lever le matin et voir les personnes qui vous aiment autour de vous, pouvoir les apprécier pour ce qu'ils sont, et ce jusqu'à temps soit-il.
Le Bonheur, avec un grand B, c'est se réveiller le matin aux côtés de l'Amour, avec un grand A. Cette personne qui partage vos draps et vos bras, ce n'est qu'un complément à votre bonheur initial. Mais c'est là que vous vous dites "Je suis heureux(se)!". Je suis enfin Heureuse, avec un grand H. Parce qu'heureuse je le suis tous les jours, tous les jours qui passent, je suis heureuse. Heureuse de vivre, heureuse de rire, d'être entourée des personnes qui me sont chères. Heureuse tout simplement.

Mais quand l'Amour, avec un grand A, est à mes côtés... Alors là ce n'est même plus le bonheur, c'est carrément l'euphorie. Mon monde devient utopique et rien n'est plus parfait qu'elle. Rien n'est plus parfait que nous. L'euphorie tous les deux mois, pour une durée d'une à trois semaines. J'ai ma dose de bonheur pendant ce laps de temps. Jamais assez pour tenir jusqu'à la prochaine fois, mais assez pour me redonner le courage dont j'ai tant besoin, moi pauvre petite fille qui se déstabilise à la moindre contrariété.

L'Amour avec un grand A, pour moi, se prénomme Léna. Ça veut dire "éclat du soleil" en grec. Et, OH! quelle coïencidence que ça soit elle qui apporte le soleil dans ma vie...Que de niaiseries. Mais l'amour n'est-il pas niais après tout?
On me dit "Fais gaffe ne t'emballe pas". Maintenant, après un an, j'ai envie de dire : Je suis déjà emballée, dans un papier bulle, et le papier bulle, c'est Léna.

Je connais chacun de ses grains de beauté, chacune de ses petites rides. Je sais ce que veulent dire ses regards, je sais ce qui la fait se contrarier. Je peux vous dire à l'avance comment elle va réagir. Je peux vous énoncer toutes ses qualités, ainsi que ses défauts. Mais la seule chose que je ne peux pas vous expliquer, c'est à quel point je l'aime. Elle et tous ses défauts, elle et ses qualités, ses rides et ses regards.

Le Bonheur c'est d'être avec elle, mon Bonheur c'est elle.

Ecrit par Playground.Love

Mardi 31 mars 2009 à 15:05

Faire ma valise
Ranger ma chambre
Remplir mon iPod
Aller faire quelques courses
Stresser et être impatiente
Laver tous mes sous-vêtements!!!

J-4, faudrait s'activer peut-être. ARGH j'y crois pas qu'on se voit dans quatre petits jours, impossible de réaliser. Je vais réaliser la veille et être trop trop à la bourre comme d'habitude. Il me tarde tout de même. <3




JOUR - 4 MON AMOUR!

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Ecrit par Playground.Love

Mardi 24 mars 2009 à 19:06

Rêveras-tu de moi? Ô Tendre amante tant aimante? Que tes rêves soient doux et tes pensées coquines, que tes draps te tiennent chaud comme ton être tout contre ma poitrine. Ainsi qu'aux tréfonds de tes songes, ta peau nacrée frissonne au contacte de mes mains empressées. Que dans ton inconscient tu prolonges encore et si bien ce rêve de tant de nuits inachevées, dans le souffle de nos respirations mêlées, afin de toujours préserver ce lien qui dans tes rêves ou tes pensées nous laissera liées.

Ecrit par Playground.Love

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