Dimanche 18 octobre 2009 à 16:55

Ma force en ce moment c'est la musique. Je m'overdose de musique. Je vis, je dors, je bouge, avec la musique. J'ai ce besoin incessant de trouver l'inspiration. Je ne suis inspirée que par ma douleur et je ne peux l'exprimer ouvertement. Finalement, écrire ça ne me soulage plus vraiment, au final on ne peut écrire que ce qui est acceptable. Trop de personnes jugent et tirent des conclusions.

Moi j'aurai voulu être le genre de fille qui marque les esprits, j'aurai aimé être le genre de fille dont on parle pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle donne l'impression d'être. Non pas que ça soit du narcissisme, mais finalement juste ce besoin d'être autre chose pour les autres ça fait pas du mal. Alors oui je m'investis beaucoup dans le Comité Rhéto, oui. Mais sans rien demander en retour. Je m'investis parce que ça me plait de le faire, d'être au courant, de faire passer l'information.

Je pense sincèrement que je suis une fille monotone et que ma vie l'est également. J'espérais tant grandir,,évoluer, et aujourd'hui je sens que je stagne. J'avais ce besoin d'atteindre un stade de maturité, un stade où on vous prend au sérieux. J'avais besoin de savoir, j'ai sû. J'avais besoin de VOULOIR et j'ai eu. J'avais ce besoin de construire quelque chose, et avec ma copine nous l'avons fait. Aujourd'hui j'ai un besoin d'Être. Simplement, ce besoin d'être. Quelque chose qui me fasse exister. J'aurai voulu recommencer le théâtre, mais ils ont arrêté. J'aurai voulu recommencer le Patro, mais finalement les choses changent, le Patro aussi.

Quand je réfléchi, je sais que j'ai un nouveau but. J'aimerai être prof - je SERAIS prof - mais j'aimerai être celle qui changera les choses. J'aimerai faire partie de ces professeurs que l'on admire, ceux qu'on remercie d'être eux et d'être là. Qu'en rentrant dans la classe, mes élèves ne soufflent pas et de désespèrent pas d'avoir une heure de cours avec moi. J'ai envie de partager avec eux tout ce que je pourrai leur apporter, et franchement, tout leur donner. Quand on choisit de suivre notre vocation, celle d'être prof, il faut la vivre à fond, et assumer jusqu'au bout. Et si ça ne nous plait pas, arrêter plutôt que de faire "souffrir" les pauvres mioches en face de nous.

La vie file, courre et j'ai du mal à la saisir parfois. Elle s'échappe, s'enfuit et me bloque. Tout s'enchaîne, on est déjà mi-octobre. C'est presque la fin de l'année, la fin de l'insouciance. Le seuil d'une vie autrement semblable. L'école, oui, les profs, oui, l'indifférence... plus que tout. Et nous dans tout ça? J'ai du mal à grandir AUJOURD'HUI et de me dire que tout ça va se terminer, qu'une page de ma vie va se tourner.

 
(Je sais que je fais des fautes. Mais l'émotion surmonte l'orthographe.)

Ecrit par Playground.Love

Vendredi 9 octobre 2009 à 19:46

A.R.S

Amitiés - Rencontres - Scolarité

En trois mots, mon école.

Je suis en Rhéto et aujourd'hui je suis plus que nostalgique. Me dire que je vais quitter tout ça à la fin de l'année, ça me fend le coeur. Peut-on être à ce point attachée à un lieu? Oui. L'Athénée royal de Soumagne, d'où tant de jeunes rêvent de s'évader, moi je voudrais m'y éterniser. C'est en étant assise sur le petit mur du parking, que je sens venir le besoin d'écrire sur mon école. Il est 16h00, on est le 9 octobre, il y a du soleil, un petit vent et le parking est bondé. Je vois des profs sortir des cours, et ceux d'entre eux que j'ai eu personnellement m'arrachent un sourire et se sont autant de souvenirs qui affluent dans ma tête. Que ça soit des profs de math, de langues ou de français, tous m'ont apporté quelque chose de nouveau. En chacun d'eux j'ai puisé une force. Celle de la passion pour le français en 2e et 3e. Celle de la révolte en math, de la 1re à maintenant (A quoi ça va me servir de savoir calculer x au carré fois b divisé par y cube est égale à zéro???). Celle de ne JAMAIS oublier, pour histoire et j'en passe. Il y aurait trop de noms à remercier, trop de profs à citer. Trop de profs qui ont vraiment compté. Chacune des classes devant lesquelles je passe et où j'ai eu cours me rappellent un souvenir, un éclat de rire, un coup de gueule, un coup de déprime. Beaucoup de profs également m'inondent de souvenirs en un regard. Parmi les souvenirs, il y a ceux qui nous feront toujours rire, ceux qui arrive à me faire sourire encore aujourd'hui. Il y a les souvenirs douloureux, ceux qui ont été atroces, ceux que l'on voudrait oublier. Dans les couloirs de l'école, lorsqu'ils sont déserts, je me remémore des situations cocasses avec mes amies, mes profs. Des éclats de rire, des gamelles, quand je me prenais les fenêtres, les portes...

Ici j'ai passé les six plus belles années de ma vie jusqu'à aujourd'hui. On est qu'en octobre et pourtant déjà la boule se forme dans ma gorge lorsque je pense à juin. J'ai rencontré des personnes extraordinaires, des gens que je ne pourrais pas oublier. Des personnes qui m'ont fait évoluer, qui m'ont souvent aider à me sentir COOL ou autrement dit "feel alright".

C'est cet amour pour l'école et pour le français qui me donnent la conviction qu'être prof c'est ma vocation. Comme disait ma prof de morale "Être à l'école c'est une chance, il y en a qui tueraient pour y aller". Si je compte tout ce que j'ai perdu et tout ce que j'ai gagné en six ans, le calcul est vite fait et j'ai tout gagné.

L'odeur de renfermé des "i" va me manquer quand je n'y serai plus. L'odeur d'urine dans les chiottes après une journée de cours , ça va me manquer aussi, dans le fond. La salle d'étude où j'ai passé tellement d'heures de colle... Tellement et tellement d'heures de colle. J'en ris encore. Le bureau des arrivées tardives... On me demande même plus mon nom quand je m'y présente maintenant!
Je pourrais vous énumérez et vous expliquez chaque salle de mon école, mais vous ne pourriez pas comprendre ni même ressentir mon émoi lorsque je le ferai. Je pourrais vous raconter en détaille tous les souvenirs dont je me souvienne, mais vous ne pourriez pas comprendre le comique de la scène sans y être, sans avoir les profs en face de vous.

L'école c'est toute ma vie, c'est avec elle que je me construis petit à petit. J'ai toujours refusé de changer d'école, même lorsque j'y étais tombée bien bas. L'A.R.S c'est chez moi.

Ecrit par Playground.Love

Lundi 5 octobre 2009 à 13:55

Je ne peux juste pas m'arrêter de t'aimer.

Ecrit par Playground.Love

Mardi 29 septembre 2009 à 19:24

J'ai toujours eu la peur de retomber amoureuse. La 1re fois que je l'ai été ça a été un désastre. Mais lorsque tu es arrivée ça à changé ma vision de l'amour. Tu as changé ma vision du monde. Tu es devenue celle qui fait qu'aujourd'hui j'ai envie de grandir et de m'engager. Et, là je sais que je suis prête enfin à me détacher et que l'on commence la vie qui nous attend. Celle que l'on a tant chéri pendant deux ans. Il me tarde, il me tarde tant ces vacances de Toussaint durant lesquelles tu vas débarquer.

J'avais tellement peur que tu m'abandonnes, peur que tu ne supportes pas le reste... Et d'ailleurs j'ai toujours cette peur, mais j'ai tellement envie d'y croire. Je sais que l'on est faite pour être ensemble. On est tellement différentes pourtant. Mais je pense que tout ce qu'on a entendu durant ce mois de septembre nous conforte dans notre idée de couple idéal.

Ca fait à peine une petite journée que tu es partie et je me sens déjà comme abandonnée, et lorsque je pense qu'il m'en reste encore plus ou moins 35 ça me fend le coeur. Tes bras me manques, ton corps me manque, ton sourire me manque et tes interdictions me manquent. Si tu savais à quel point j'aime quand tu me dis non, j'aime sentir que je n'ai pas tout ce que je veux, j'aime voir que la femme que j'aime sait me tenir tête quand il le faut et qui sait aussi céder quand il le faut. Ta tendresse et ton amour me rendent complètement guimauve. Tes yeux plein de bonheur et... Toi tout simplement.

Je t'aime et je suis prête pour toi. Et je te jure que la petite fille ira au placard.

Ecrit par Playground.Love

Vendredi 11 septembre 2009 à 20:02

Ensemble. Et de très fortes chances pour que ça soit définitif.

Je t'aime mon Amour. Nos rêves se fondent enfin l'un dans l'autre pour ne faire qu'une.

Ecrit par Playground.Love

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